Le RPF (Rassemblement Pour la France) sera au rendez-vous le Samedi 9 Novembre à Colombey-les-Deux-Églises

Le RPF Ile de France et l’ensemble des représentants du mouvement seront présents à  Colombey-les-Deux-Églises le Samedi 9 Novembre 2013 pour le 34eme anniversaire de la mort du Général de Gaulle.

Un grand homme qui a su redonner à la France de retrouver sa dignité et aux Français la fierté d’appartenir à notre grande nation. Le Général avait une vision de la France et a contribuer à incarner la grandeur de notre pays.

 

 

Colombey les Deux Eglises En Bref :

La commune est célèbre car le général Charles de Gaulle et son épouse Yvonne y avaient acheté, en 1934, le domaine de « la Brasserie » qui, en fait, était l’ancienne brasserie du village (créée en 1843), renommée « La Boisserie ». Elle s’offre aux regards depuis le village avec une tour hexagonale coiffée de vieilles tuiles du pays que de Gaulle avait fait construire. Il y installera son cabinet de travail d’où, d’un regard, il pouvait embrasser le paysage immense et sauvage. Le général aimait venir se reposer dans ce qu’il considérait comme sa vraie et sa seule demeure. Il s’y réfugiait pour prendre les décisions importantes, dans le calme et la solitude.

À la Boisserie furent accueillis et reçus un grand nombre de personnalités venues lui rendre visite. Parmi elles, les 14 et 15 septembre 1958, le chancelierallemand Konrad Adenauer fut le seul chef d’État ou de gouvernement à y être accueilli, pour entamer la réconciliation franco-allemande.

Après sa démission de la Présidence de la République, en avril 1969, il y avait entrepris la rédaction de ses « Mémoires d’espoir ». Il y est mort le 9 novembre 1970au soir d’une rupture d’anévrisme, âgé de presque quatre-vingts ans. Le domaine appartient depuis lors à son fils, l’amiral Philippe de Gaulle.

Le général et son épouse ainsi que leur fille Anne sont inhumés dans le petit cimetière communal. Son gendre, le général Alain de Boissieu, décédé en 2006, repose à côté de la tombe du général.

Depuis 1972, sur le territoire de la commune, se trouve le Mémorial Charles-de-Gaulle. Visible de très loin, une monumentale croix de Lorraine issue des carrières de granit rose de La Clarté en Perros-Guirec s’élève, symbole de laFrance libre. Financée par souscription nationale, elle a été érigée du 4 avril au 6 mai 1972 sur la « Montagne » (397 mètres d’altitude), emplacement le plus élevé du village. Le monument, œuvre des architectes Marc Nebingen etMichel Mosser, a été inauguré par le Président de la République Georges Pompidou le 18 juin 1972, jour du trente-deuxième anniversaire du célèbre Appel à la Résistance lancé sur les ondes de la BBC par le général. Il mesure 44,30 mètres de haut pour 950 tonnes.

Le Général de Gaulle :

Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un général, écrivain et homme d’État français. Il est à la tête de la France de 1944 à 1946, puis de 1959 à 1969.

Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de Libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Ve République fondée en 1958, il devient le 18e Président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.

Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d’officier. Prisonnier lors de la Première Guerre mondiale, il sert et publie dans l’entourage dePhilippe Pétain, prônant l’usage des divisions blindées dans la guerre moderne auprès de personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il commande une des rares contre-attaques blindées de la bataille de France. Il est nommé sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l’exode de 1940. C’est à ce titre qu’il est promu général de brigade à titre temporaire.

Il rejette l’armistice demandé par Pétain à l’Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l’appel du 18 juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques coloniesmais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de Libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à laLibération. Favorable à un exécutif fort, il s’oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l’isole dans une traversée du désert.

De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d’Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Ve République. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l’industrie. Il renonce par étapes à l’Algérie française, malgré l’opposition des Pieds-Noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il décolonise aussi l’Afrique noire, en y maintenant l’influence française. De Gaulle prône l’« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » qui irait « de l’Atlantique à l’Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l’OTAN, pose un veto à l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnait la Chine communiste.

Sa vision du pouvoir, c’est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l’oppose aux partis communiste, socialiste, centristes pro-européens et d’extrême-droite, qui critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d’état permanent », selon la formule de François Mitterrand. Il est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l’Assemblée nationale. Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum et démissionne après la victoire du « non ». Il meurt un an plus tard à Colombey-les-Deux-Églises.

Charles de Gaulle, considéré comme l’un des dirigeants français les plus influents de son siècle, a écrit des Mémoires, dans lesquels il s’identifie à « une certaine idée de la France ».

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