Les propositions pour le développement économique et pour l’emploi de Robert Ménard à Béziers

Créer de l’emploi n’est pas de la compétence d’une commune ou d’une communauté d’agglomération. C’est le rôle du gouvernement qui conduit la politique économique de la France. En revanche, un maire, président d’agglomération, a la responsabilité de mettre en place les meilleures conditions fiscales pour favoriser l’installation d’entreprises. Il a également la mission de donner à sa ville une image positive, valorisante, susceptible d’attirer.

Le défi dépasse donc les simples et habituelles pirouettes électorales. Il faut une volonté et un dynamisme dont sont dépourvus le maire sortant et son candidat. On n’écrit pas l’avenir avec des hommes du passé.

Choisir Béziers a un programme1 mais se veut, avant tout, une méthode. Une méthode simple : cesser le mensonge des formules qui, ne voulant rien dire, ne servent qu’à entretenir le sentiment d’impuissance. Dire la réalité d’une ville qui a été distancée depuis des années par ses voisines mais d’une ville dotée d’atouts qu’il conviendrait, enfin, de développer et d’exploiter.

L’économie commence par l’humain. Là est la vraie valeur ajoutée d’une action municipale. Vouloir agir, vouloir réussir. Il ne s’agit pas de méthode Coué, mais de la mise en synergie d’un enthousiasme et d’une compétence. J’ai eu cette volonté en créant, à partir de rien, Reporters sans frontières, dont j’ai fait une ONG internationalement reconnue, primée, notamment, par le Parlement européen. Cette expérience sera au service du développement économique de notre ville.

Robert Ménard

 

Nos axes

1 – Réaliser les projets structurants nécessaires au renouveau

 

LGV, gare LGV, aéroport, développement des lignes aéroportuaires, ports de plaisances, infrastructures routières. Aider au développement de nouvelles lignes sur l’aéroport de Béziers Cap d’Agde. Soutenir et développer la ligne Béziers Beauvais pour favoriser les échanges plus réguliers avec Paris. L’aéroport doit rester indépendant de la Région, une participation de celle-ci au capital du Syndicat mixte peut s’envisager tout en restant non majoritaire.

 

2 – Privilégier les projets à forte valeur écologique

 

Relancer le projet de port sec, développer et accompagner le tourisme fluvial (Orb, canal du midi), appuyer le projet de port de Villeneuve-les-Béziers. Favoriser les entreprises développant les énergies renouvelables en phase avec notre géolocalisation et notre ensoleillement.

 

3 – Valoriser les savoir-faire biterrois

 

Industries de pointe, viticulture, agro-alimentaire, traitement de l’eau et des déchets sont des secteurs à développer et à encourager en facilitant l’accès aux nouvelles technologies comme le très haut débit, en mettant en relation porteurs de projets, PME innovantes et centres de recherches.

 

4 – Utiliser plus à fond nos atouts touristiques

 

Favoriser l’émergence d’un pôle viticulture haut-de-gamme avec notamment la mise en place de routes des vins et produits du terroir et d’un centre de vinothérapie. Attirer des formations œnologiques et de vente à l’export en lien avec de grandes écoles (Sup de Co, université) ².

 

Soutenir le développement et l’implantation d’un parc hôtelier en complément de l’hébergement de plein air pour favoriser les séjours de courtes durées toute l’année. Et cela en synergie avec le Palais des congrès.

 

Favoriser l’installation d’un centre de thalassothérapie sur le Biterrois et/ou d’un parc d’attraction aquatique ou de loisir.

 

Favoriser les coopérations économiques avec le Narbonnais et l’Agglo d’Agde autour du tourisme, de la valorisation des zones industrielles, de l’hébergement.

 

Favoriser et accompagner l’implantation de « maisons de seniors » haut-de-gamme afin d’attirer des retraités à fort pouvoir d’achat.

 

5 – Recréer un équilibre commercial

 

Responsabiliser l’Agglo sur le maintien des commerces de proximité en bloquant, si besoin, les projets d’installations de nouvelles grandes surfaces via la CDAC (Commission départementale  d’aménagement commercial) tant que le commerce de centre-ville ne sera pas relancé.

 

Intervenir sur les baux des commerces en friche dans les rues principales de Béziers afin d’offrir des entités parfaitement structurées en phase avec la demande et de favoriser de nouvelles activités artisanales ou commerciales via la mise en place d’une Zone d’intervention communale.

 

Nos outils

6 – Actionner le levier de la baisse de fiscalité

 

Se donner toutes les chances d’attractivité en diminuant le taux de la Contribution Foncière des Entreprises.

 

7 – Associer les professionnels à l’élaboration des décisions

 

Par la nature même de leurs activités, les entrepreneurs, les commerçants, n’ont que très rarement le temps de se présenter aux élections. Ils sont pourtant les mieux à mêmes de comprendre les problèmes de créations d’emplois. Ces compétences sont indispensables à la commune. Aussi sera créé un conseil extra-municipal composé de personnalités du monde économique biterrois.

 

En partenariat avec la Chambre de Commerce de Béziers, sera élaboré un plan pluriannuel de développement économique, de l’emploi et de la formation professionnelle partagé avec les syndicats patronaux et salariés ainsi que les organismes de formation professionnelle.

 

8 – Forger une nouvelle image

 

Une ville, c’est une image. Celle de Béziers est dégradée. Il s’agit de la reconstruire et de la promouvoir. Créer une marque forte pour Béziers et le biterrois capable de développer le tourisme et d’attirer les entrepreneurs est un objectif majeur réalisable sur le moyen terme par des campagnes de promotion nationale et grâce à la personnalité d’un maire atypique qui a su créer une grande organisation internationale de défense des droits de l’homme reconnue par l’UNESCO.

 

9 – Professionnaliser les pratiques

 

Il est impératif de créer un véritable site internet permettant la promotion du territoire et de nouvelles offres touristiques locales en collaboration avec les acteurs (campings, hôtels, restaurants…) et les stations littorales. L’utilisation des réseaux sociaux doit devenir une constante et non un simple complément. Avec une subvention publique d’1,2 millions d’euros, l’Office de tourisme doit devenir le fer de lance de cette entreprise de conquête.

 

1 Nos propositions en matière de sécurité ou de relance du centre-ville sont évidemment complémentaires de celles que nous faisons ici.

2  Des propositions spécifiques sur la question viticole seront présentés ultérieurement.

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