Programme du R.P.F.

1 – Rétablir la liberté d’expression

La liberté d’expression est indissociable de l’exercice de la Démocratie, laquelle ne peut être effective que par la libre confrontation des idées et des convictions, elle est proclamée par l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

Toute restriction imposée par la loi à l’expression publique (et par voie de conséquence à la pensée) vient contredire cette exigence de liberté sans laquelle un pays ne peut plus être considéré comme une démocratie à part entière.

Le R.P.F considère qu’il est impératif de mettre fin aux atteintes à la liberté d’expression que constituent désormais en France la HALDE ( même rattachée depuis peu au Défenseur des Doits), véritable police de la pensée et les différentes lois liberticides dites “mémorielles“ (lois Gayssot,Taubira, et sur la négation du génocide arménien), qui , sous couvert de lutter notamment contre le révisionnisme, le racisme et la xénophobie, instituent une “vérité officielle“ de type “soviétique“, dictée par la Représentation nationale, laquelle s’est subrepticement arrogée le droit de dire «comment on doit désormais parler de l’Histoire».

Le R.P.F abrogera systématiquement ces lois qui, telle la loi Gayssot, portent directementatteinte à la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881et constituent une forme de censure déguisée, indigne de la France. Elles réduisent de manière inacceptable la liberté de recherche des historiens et font de plus double emploi avec les dispositions de la loi du 1er juillet 1972, toujours en vigueur, qui visent les atteintes à la digité humaine sans mettre pour autant sous tutelle le droit à l’expression.

Le R.P.F mettra fin à l’attribution de subventions publiques aux différents groupes de pression, médiatiques, juridiques et associatifs qui s’opposeront ainsi à la libre expression des opinions et qui, en ne se conformant pas à la devise nationale de “Liberté Egalité Fraternité“, adopteront une position inconstitutionnelle de nature à motiver leur dissolution.

Le R.P.F promulguera en revanche une loi conciliant un juste équilibre entre le respect de la liberté d’expression, et celui de la dignité de chacun.

– Réduire les inégalités sociales

Depuis trente ans, ni l’utopie égalitaire des uns, ni les promesses faites par les autres de rapprocher “la France d’en haut de celle d’en bas“ et de combler la “fracture sociale“ n’ont permis de réduire les inégalités sociales qui se sont au contraire aggravées.

La classe dite “moyenne“, autrefois porteuse d’espoir d’une société en essor, rétrécit désormais de jour en jour. Elle compte désormais de plus en plus de déshérités qui, après avoir décroché économiquement, glissent inexorablement vers un prolétariat dont leurs aînés étaient parvenus à s’extraire.

La panne de “ l’ascenseur social“ que tout le monde constate, mais à laquelle personne ne sait remédier, a fini par faire oublier que le travail devait être synonyme de promotion sociale, une idée qualifiée “d’un autre âge“ mais que le R.P.F est déterminé à faire redevenir une réalité vivante dans le cadre du combat qu’il mène pour replacer l’Homme au centre des préoccupations du pouvoir.

Pour ce faire, le Rassemblement pour la France entend, se mobiliser sur quatre fronts, au rythme de la relance économique :

  • L’assistance immédiate aux plus démunis
  • Un logement pour chacun
  • La lutte contre la précarité de l’emploi
  • L’ Education et la formation

Le R.P.F interviendra prioritairement en faveur des adultes isolés les plus démunis, sansemploi, sans revenu et souvent sans logis auxquels sera attribué un revenu minimum de subsistance.

Le problème du logement, sous toutes ses formes, endémique depuis le milieu du siècle dernier, fera l’objet d’une politique volontariste devant permettre à chacun de bénéficier d’un habitat décent pour un coût “raisonnable“ et de mettre un terme au fait inacceptable qu’il y a 650 000 sans abris en France et que des salariés n’ont pas les moyens financiers de se loger. Le R.P.F lancera un vaste plan de construction, soutenu par la Caisse des Dépôts et Consignations, lequel sera soldé par la vente des logements à leurs occupants ou à des investisseurs privés.

Le R.P.F s’attachera à faire respecter la protection sociale que le droit du travail accorde a chacun, mais qui se trouve aujourd’hui trop souvent bafouée par la précarité de l’emploi. Il imposera une juste rétribution des gains de productivité obtenus à la faveur de la relance de la production et du produit de l’actionnariat salarial.

Parallèlement, le R.P.F alourdira les sanctions pour fraude à l’assurance maladie et aux prestations sociales.

Le R.P.F replacera l’enseignement au centre des priorités afin de relancer la promotion sociale et que chacun puisse à nouveau accéder, à tous les niveaux, à un emploi correspondant à ses aptitudes.

3- Garantir l’ordre public

La mission de sécurité publique est d’assurer la protection des personnes et des biens, condition indispensable pour garantir les libertés, individuelle et collective qui constituent le préalable même du fonctionnement de la Démocratie. Pour assurer cette mission, la complémentarité sans faille des forces et services de police et de gendarmerie et de l’institution judiciaire demeure fondamentale.

Force est de constater que depuis plusieurs décennies, la mission régalienne de la sécurité publique laisse à désirer. Les statistiques font apparaître une hausse constante de la délinquance et de la criminalité, le nombre des infractions commises étant sept fois plus important aujourd’hui qu’en 1950 alors que la population ne représente qu’une fois et demi ce qu’elle était à l’époque.

Afin de remédier à une telle situation, le R.P.F préconise d’intervenir sur trois causes principales des dysfonctionnements actuels en matière de politique d’ordre public.

  • La cohésion de la chaîne sécuritaire, police/justice
  • Les carences de l’administration pénitentiaire
  • Le recul de la présence policière consécutive à la chute des effectifs.

Le R.P.F a pour projet de renforcer la synergie police/justice qui souffre aujourd’hui de dysfonctionnements ayant pour conséquence de porter atteinte à l’exercice de la mission même de sécurité.

Le R.P.F aura notamment pour objectif de mettre un terme au hiatus qui paralyse trop souvent l’action conjointe des services de police et de justice en apportant les nécessaires modifications procédurales permettant d’éviter que :

  • le laxisme des jugements dans certaines juridictions réputées sensibles reste un des moyens d’acheter la paix sociale
  • des délinquants soient remis en liberté peu après qu’ils ont été appréhendés par la police qu’ils vont ensuite narguer à leur aise.
  • des condamnés ou récidivistes réputés “dangereux“ bénéficient de remises en liberté avant d’avoir purgé l’intégralité de leur peine, notamment les auteurs de délits majeurs, de crimes de sang et à caractère sexuel.

Ces réformes devront également prévoir que :

  • les juges pourront voir leur responsabilité pénale engagée si certaines de leurs décisions contreviennent à l’ordre public ou portent atteinte au droit des victimes.
  • les peines privatives de liberté de moins de deux années soient exécutées
  • les étrangers condamnés à une peine d’emprisonnement soient expulsés à son issue.

Afin de remédier au déficit de 15 000 places de prison qui affecte aujourd’hui le prononcé des peines les plus courtes, le R.P.F affectera à la construction de nouveaux établissements pénitentiaires le produit des saisies des trafics de stupéfiants et de l’économie souterraine.

En revenant à une politique de gestion des ressources humaines plus pertinente, le R.P.Fs’attachera également à restaurer sur l’ensemble du territoire une présence policière qui connaît aujourd’hui un mitage dû à la baisse de 15% des effectifs consécutive au non remplacement, nombre pour nombre, des personnels retraités. La restauration du maillage territorial contribuera à faciliter les interventions en raccourcissant les déplacements, notamment de la gendarmerie, laquelle dans un souci d’efficacité et de souplesse d’utilisation, vu la spécificité de son statut militaire devra repasser sous l’autorité du ministère de la Défense.

Le respect du principe intangible, en toutes circonstances, d’assurer l’action des services sur l’ensemble de l’espace de la République imposera de mettre fin à l’existence des zones depuis trop longtemps qualifiées de “non droit“.

Le R.P.F s’attachera également à employer les personnels de police dans le stricte cadre des missions de sécurité publique qu’ils ont vocation à exercer et non dans des interventions qui relèvent objectivement de l’abus de pouvoir à des fins financières. LeR.P.F mettra un terme définitif à ce que l’octroi de primes aux Gardiens de la Paix soit conditionné par le nombre des contraventions dressées, ce que certains fonctionnaires n’hésitent même plus à avouer aux automobilistes qu’ils verbalisent.

4– Réglementer la fonction politique

Bien que de nombreux élus de la République exercent leur mandat de manière exemplaire, la confiance des Français envers leur classe politique a considérablement régressé .Les électeurs ne se sentent plus véritablement représentés par ceux qu’ils ont porté aux affaires, ayant de plus en plus le sentiment que la vie politique est désormais accaparée par une classe ou plutôt une “caste“ dont le principal objectif est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens et d’accumuler les mandats.

Considérant que l’homme politique doit inscrire sa mission et son action dans la recherche du bien commun, et afin de rompre avec des ambiguïtés qui contribuent à ternir le ressenti de la mission de l’homme politique, le R.P.F est convaincu de la nécessité de réformer le système des mandats électifs, à la fois pour en finir avec les suspicions de carriérisme et permettre aux élus de se consacrer avec d’avantage de professionnalisme à l’exercice de leur mandat.

Dans cette perspective, afin de redonner au citoyen un réel droit de regard sur sa représentation, le R.P.F est favorable à l’adoption du scrutin proportionnel pour la plupart des élections (législatives, européennes, territoriales et municipales) dans la mesure où il permet une plus juste représentation des différentes sensibilités politiques.

Cette réforme comprendra également l’interdiction de cumuler plus de deux mandats et d’être candidat à un même mandat plus de deux fois de suite.

L’adoption d’un “droit au congé de représentation“ permettra par ailleurs aux salariés du secteur privé de réintégrer leur entreprise au terme de leur mandat et les ministres en exercice se verront interdire de briguer tout mandat électif pendant qu’ils seront en fonction.

Parallèlement, afin de redonner à la fonction présidentielle une hauteur de position supérieure à tous les autres mandats, le R.P.F préconise de revenir au septennat, renouvelable une seule fois.

Nul ne pourra se présenter à une élection, quelle qu’elle soit, après avoir atteint l’âge de 75 ans.

Déterminé à introduire la pratique de la “démocratie directe“ dans la vie politique, le R.P.F préconisera d’institutionnaliser la pratique du référendum d’initiative populaire, conçu comme l’octroi au peuple d’un véritable droit de contrôle de l’action gouvernementale par les citoyens.

5- Soutenir les familles

La famille constitue depuis toujours la cellule de base de la société. De son équilibre et de son assise dépendent l’équilibre et l’épanouissement de chaque individu et, par voie de conséquence, la cohésion sociale et le dynamisme du pays.

Il se trouve que la famille est aujourd’hui menacée, étant victime d’attaques et de violations de ses droits qui jusqu’alors étaient considérés comme fondamentaux.

A l’abandon des principes de l’exercice de l’autorité parentale et de la reconnaissance des pouvoirs du chef de famille est venue se greffer la banalisation de formes d’unions encouragées par l’idéologie pour briser le modèle familial séculaire, qu’il s’agisse de la promotion de l’union libre, du PACS, ou de la propagande en faveur du mariage homosexuel et de la reconnaissance de son droit à l’adoption.

Le dynamisme apparent de la fécondité, dû en réalité à celle des populations issues de l’immigration, ne permet pas le renouvellement de générations. La baisse du nombre des mariages accentuée par la hausse du nombre des divorces, la forte croissance du nombre des familles recomposées, les naissances hors mariage et les familles “monoparentales“ ont largement bouleversé la structure familiale de notre pays , étant souvent la source de crises graves, voire violentes, de la perte des repères moraux des enfants et de l’échec scolaire.

Face à cette situation de délitement et de détresses, le R.P.F préconise la revalorisation annuelle systématique de toutes les allocations versées aux familles et aux parents isolés, au mois égale au pourcentage de l’inflation. Il est également déterminé à agir en faveur de “l’enfant à naître“, en attribuant aux association d’aide aux mères isolées qui souhaitent mener à terme leur grossesse, un soutien d’un niveau au moins égal à celui dont bénéficient les mouvements de planning familial.

Le R.P.F est également partisan de simplifier les démarches administratives de l’adoption par les familles.

6 – Libérer l’enseignement

L’Education nationale ne répond plus à sa vocation, étant devenue un grand pourvoyeur d’analphabètes, elle ne transmet plus les savoirs de manière égalitaire, ce en quoi elle est devenue antidémocratique.

Un tiers des élèves entrant en classe de sixième ont de gaves lacunes en lecture, en écriture et en arithmétique, les trois enseignements de base censés être dispensés par le primaire.

Plus d’un tiers des étudiants quitte l’université sans diplôme.

L’Education nationale ne transmet pas d’avantage les valeurs qui ont assuré jusqu’alors la cohésion sociale de la France .Plus de 80 000 actes de violence (allant jusqu’au meurtre) sont commis chaque année alors qu’on n’en comptait pratiquement aucun dans les années 1950 .

Face à cette situation, le R.P.F préconise une reprise en main très ferme de l’institution chargée former la France de demain en plaçant l’enseignement au centre des priorités. L’enseignement supérieur et la recherche fondamentale (pour lesquelles la langue française sera la seule admise) constitueront une ambition nationale indissociable d’une grande politique privilégiant l’excellence de la transmission des connaissances.

  • Sur le plan des enseignements et des filières, il imposera, dans le primaire, le retour à l’enseignement des savoirs fondamentaux (notamment celui de la lecture par la méthode syllabique) et afin de rétablir dans le secondaire une filière d’excellence, l’accès aux lycées sera réservé, tout comme autrefois, aux meilleurs élèves.
  •  Le R.P.F est également convaincu de la nécessité de pallier les insuffisances de l’enseignement technique en mettant en place, depuis le CAP jusqu’à l’université une filière répondant aux besoins de formation de notre époque.
  • Sur le plan de la nature de l’enseignement, le R.P.F entend débarrasser les enseignements du “pédagogisme“ qui ne dispense plus aucun savoir et de l’idéologie qui véhicule des discours “d’auto repentance“ impliquant le rejet de tout ce qui est français.

La possibilité sera donnée à chaque chef d’établissement de recruter directement une partie de ses enseignants et aussi de pouvoir en réfuter certains qui lui seront proposés par l’Académie.

7– Revaloriser le travail

Quelque soit la grille de lecture à travers laquelle on le considère, le Travail reste et restera toujours la composante fondamentale de l’activité humaine qui a construit notre civilisation et qui permet à chacun, jour après jour, d’être ce qu’il est et de devenir ce qu’il sera, même si au fil des temps cette activité a été perçue diversement en fonction des idéologies et des contingences du moment..

Labeur éreintant des débuts de l’ère “industrielle“, la pensée marxiste en a fait sa légitimité. Moteur incontestable des “trente glorieuses“, la civilisation utopique dite des “loisirs“, avait, il y a trente ans, jugé que le travail était un “ facteur d’aliénation anachronique“ dans une société dont le “post-industrialisme“ ne devait souffrir aucune remise en question. Les lendemains s’annoncèrent moins faciles sur le plan économique et face à sa raréfaction certains eurent l’idée de partager le travail plutôt que le faire croître, les “ 35 heures“ étaient nées !

Au-delà des idéologies, de par sa nature indissociable de la dimension humaine, le travail reste une valeur immuable, ce que le R.P.F entend faire reconnaître et respecter dans sa volonté de le “valoriser“, et à travers lui tous les citoyens. Le travail constitue en effet l’un des fondements de la politique de reconquête de la souveraineté nationale par le retour à la croissance pour lequel le R.P.F s’est engagé.

Le préalable à cette revalorisation étant la création d’emplois par la relance de la production, notamment dans les PME et l’artisanat où les potentialités sont fortes, leR.P.F entend rétablir la liberté de travailler sans contrainte horaire en abrogeant la loi contre productive des “35 heures“. Une telle loi a contribué à ruiner économiquement la France du fait que chaque actif travaille annuellement 300 heures de moins qu’aux Etats-Unis et 1000 heures de moins qu’en Corée du sud.

Valoriser le travail consistera aussi à veiller au respect scrupuleux du droit du travail et des protections sociales prévues par les textes mais trop souvent mises à mal par la précarité de l’emploi dont la permanence deviendra une priorité. Cette valorisation sera également opérée dans un souci de justice sociale, notamment pour ce qui est de la redistribution des gains de productivité et du produit de l’actionnariat salarial.

8- Repenser l’immigration

La France accueille désormais chaque année 200 000 immigrants “légaux“ auxquels viennent s’ajouter quelque 150 000 “ clandestins“ qui vont très vite grossir les rangs des “sans papiers“ ayant vocation à être régularisés.

De tels contingents sont de toute évidence hors de proportion avec les capacités d’intégration, du pays qui ne peut leur offrir, ni travail, ni logement. Une immigration de cette ampleur, irresponsable économiquement et condamnable ethniquement, ne peut conduire à terme qu’à une situation catastrophique.

Contrairement aux discours des milieux qui ont choisi de longue date de tourner le dos aux réalités pour privilégier une démagogie idéologique, la volonté du R.P.F de freiner l’immigration ne relève en rien de la xénophobie mais de la lucidité.

Déterminé à mettre un terme un terme à cette politique “suicidaire“ le R.P.F imposera une révision radicale des conditions d’entrée en France des étrangers en rendant impératif la possession d’un contrat de travail, sans possibilité de regroupement familial.

Les accords de Schengen seront révisés afin de pouvoir rétablir les contrôles aux frontières nationales, ( ce que vient de décider unilatéralement et de remettre en pratique le Danemark)

Toute réforme relative aux conditions de l’immigration fera l’objet d’un référendum.

Cette modification de la réglementation de l’immigration sera assortie d’une réforme de fond de l’acquisition de la nationalité française qui ne sera plus, ni systématique, ni automatique, puisqu’elle reposera sur le remplacement du “droit du sol“ par le “droit du sang“, du fait que : l’appartenance à une nation confère la détention d’une parcelle du pouvoir suprême de son peuple.

Les candidats à l’acquisition de la nationalité française devront se conformer aux exigences d’une procédure administrative renforcée comprenant une prestation de serment public d’allégeance aux lois de la nation, de respect de sa culture et de ses règles de vie (interdiction de la polygamie, égalité hommes-femmes…). Une période de cinq années de résidence en France sera requise pour toute demande de naturalisation.

Le R.P.F mettra fin, parallèlement, à la tolérance de la double nationalité .Tout bi-national qui ne voudrait ou ne pourrait renoncer à sa nationalité d’origine, perdra la nationalité française.

9- Interdire les déficits

Depuis 1974, tous les budgets de la France ont été votés en déficit, il résulte de cette pratique laxiste et suicidaire une dette publique qui s’élève aujourd’hui à 18000 milliards d’Euros, ce qui représente 100 000 € de dette pour chaque foyer fiscal imposable.

Le remboursement d’une dette aussi lourde et qui ne cesse de s’alourdir ( 90 milliards d’Euros supplémentaires de déficit votés pour 2012) devient impossible, le paiement des intérêts qu’elle génère s’élevant à lui seul à 60 milliards d’Euros et constituant le deuxième poste budgétaire de l’Etat .

Alors que l’Allemagne vient d’introduire dans sa constitution un article l’obligeant à limiter son déficit à 0,35% du PIB à partir de 2016, le R.P.F fera en ce qui le concerne inscrire l’interdiction absolue pour tout gouvernement de voter et d’exécuter un budget déficitaire.

10-Promouvoir la personne humaine

Bien que les “droits de l’homme“ soient invoqués à longueur de temps à propos des questions le plus diverses par les “censeurs auto proclamés du “correct et de l’incorrect“, peu de voix d’élèvent en faveur de la défense de la personne humaine en tant que telle, alors qu’elle se trouve de menacée par des idéologies qui cherchent à nier sa nature profonde pour saper les fondements de l’architecture sociale.

Sous couvert de “modernité“ et “d’évolution“ se développe actuellement une “chosification de la vie“ et de l’être humain au nom d’un rejet de la loi naturelle considérée comme “mauvaise“ et qu’il faut “corriger“, qu’il s’agisse des recherches sur les embryons humains menées au mépris de l’éthiquemédicale, ou encore de la loi (pseudo scientifique ) dite “du genre“ , enseignée désormais dans le secondaire, laquelle nie l’existence d’une identité propre à chaque sexe et enseigne aux garçons et aux filles qu’ils pourront , selon leur envie et quelque soit leur sexe, adopter une identité masculine ou féminine.

Cette dérive subversive frappe de plein fouet la famille par le biais de la promotion de “modèles alternatifs“ tels que le mariage homosexuel et la reconnaissance de son droit à l’adoption ou l’incitation faite aux couples de ne plus avoir d’enfant dans un souci “écologique“ et pour mieux “ jouir de la vie.“

Convaincu de l’impérieuse nécessité de se mobiliser pour la défense de la personne humaine, le R.P.F qui considère l’intégrité physique comme étant indissociable du droit à la vie de chaque personne, interdira les recherches sur l’embryon humain quand elles ne préserveront pas totalement son intégrité.

Le R.P.F interdira de même toute tentative de clonage humain et ne reconnaîtra la qualité de “famille“ qu’à la cellule composée d’un homme, d’une femme et de leur éventuelle descendance.

11- Créer un vrai service civique

La formation civique de la jeunesse revêt une importance primordiale en ce qu’elle conditionne le sentiment d’appartenance à la communauté nationale.

En 1996, la professionnalisation des armées a mis fin au service national de conscription, alors critiqué pour être devenu inégalitaire (n’était plus incorporé qu’un jeune français sur deux au moment de sa suppression) et pour être une perte de temps (perd-on son temps en servant son pays ?). Le service national constituait cependant un creuset social d’autant plus utile que ni la famille, ni l’Education nationale, ne jouaient plus leur rôle de formation morale et civique. Il aurait constitué, à n’en pas douter s’il avait été maintenu, un facteur incomparable d’intégration des générations issues de l’immigration.

La suppression du service national a contribué à aggraver la perte des repères chez un grand nombre de jeunes qui ignorent ou rejettent désormais tout de la nation et de ce qui fait son patrimoine : histoire, langue, culture, valeurs communes et communauté de vie

Convaincu du caractère dérisoire de la journée dite “d’appel à la défense“, le R.P.Fpréconise la création d’un Service Civique obligatoire, en métropole, ou en coopération. Ce service organisé pendant des périodes correspondant aux vacances scolaires pourrait se décliner de deux façons :

  • Une composante civique prise en charge par l’armée (comme l’actuelle journée d’appel à la défense) et consistant en une formation sur la défense, la sécurité et le fonctionnement des institutions.
  • Une composante sociale assurée au sein des collectivités territoriales et du monde associatif, en métropole ou dans les pays relevant de la coopération.

12- Faciliter le référendum

La vie politique française nourrit une contradiction de fond qui s’aggrave d’année en année : de nombreuses lois sont votées contre l’avis de ceux qui ont élu les responsables politiques, ce qui revient à constater que la démocratie même est en voie de délitement.

Le référendum du 29 mai 2005, sur le projet de Constitution européenne, alors plébiscité par la quasi-totalité de la Représentation nationale, illustre parfaitement cette dérive puisqu’il s’est trouvé rejeté par 55% des votants et que, trois ans plus tard, les parlementaires réunis en congrès à Versailles ont ratifié le texte refusé par le peuple en 2005.

Les gouvernants se gardent, autant qu’ils le peuvent de recourir au référendum qui constitue, comme on l’a vu en 2005 un moyen de sanction populaire de l’action gouvernementale ( le vote référendaire avait déjà motivé le départ du Général de Gaulle en 1969) .

Le recours au Référendum d’Initiative Populaire a pourtant été prévu par la révision de la Constitution de juillet 2008, mais les conditions de sa mise en œuvre, pratiquement impossibless à réunir, vont jusqu’à contredire sa vocation populaire puisqu’elles imposent la validation préalable de 20% des parlementaires.

Considérant que le peuple français doit disposer de la possibilité, non seulement de s’exprimer, mais aussi de pouvoir agir directement sur les décisions politiques prise en son nom, le R.P.F préconise que le Référendum d’Initiative Populaire doit être organisé lorsque 1% du corps électoral le demandera, sur un texte voté par le parlement ou lorsque cette même fraction des électeurs proposera elle-même le vote d’une nouvelle loi.

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